di Laura Minguzzi
Il Collettivo che ha tradotto Non credere di avere dei diritti in francese ha lanciato una serie di trasmissioni mensili dal Campus dell’Università di Digione sul femminismo italiano. Si tratta di un audioblog dal titolo «Si je retrouve mon corps» [Se ritrovo il mio corpo]. Il nome della rubrica è divertente e le conduttrici spiegano in poche battute come è venuto loro in mente. Nel corso di poco più di mezz’ora leggono brani ben calibrati del Non credere e del Sottosopra verde, sull’affidamento, sulla disparità, citando Marguerite Yourcenar a proposito della differenza sessuale in relazione al lavoro. Le scelte musicali sono ottime e l’ascolto dell’insieme molto molto piacevole e intelligente.
1 Si je retrouve mon corps 47:27
Pot-pourri, brainstorming, élaboration théorique et envie instinctive, que peut bien signifier ce titre détonnant… Les femmes, leurs corps, celui qu’on leur arrache, celui qu’elles tyrannisent ou qu’on leur modèle. Parler depuis son corps, depuis ses émotions, depuis ce qui n’a pas encore de mots, c’est le pari qu’ont fait les vagues de féminismes qui nous ont précédées, c’est celui que reformulent les femmes en lutte aujourd’hui. La politique n’est plus seulement question de mots, mais aussi de corps !
Musiques : Las Aves – N.E.M. ; Majed AlEsa – Hwages ; La Femme – Le blues de Françoise ; Tami T – I Never Loved This Hard This Fast Before ; La Femme – Si un jour
Extrait audio : Marguerite Yourcenar « Les femmes rêvent d’être des hommes, cette idée me laisse froide » ; Delphine Seyrig « Sur les femmes » ; Carole Roussopoulos, extrait de « Une femme à la caméra » ; Lectures Sottosopra vert « Plus femmes qu’hommes », 1974 ; « Ne crois pas avoir de droits », Librairie des femmes de Milan 1987, éd. La Tempête, 2017
(www.libreriadelledonne.it, 30 ottobre 2017)